L’orientation est un questionnement obligatoire et inhérent au système scolaire et cela reste un passage obligé qui touche le jeune mais aussi ses parents. Mais bien entendu cette période durant laquelle il faut faire les premiers vrais choix de sa vie peut engendrer des souffrances chez le jeune et surtout peut créer quelques tensions avec des parents qui ont « trop » souvent ont leurs propres idées, quand ce n’est pas leurs propres biais (leur propre métier, leur école, ou leur méconnaissance des autres métiers anciens, nouveaux ou même à venir).

Cette interview de Marie Rose Moro paru dans le Monde le reflète parfaitement mais je voudrais ici apporter quelques commentaires.

À 15 ans, on est un adolescent. Par essence, on doute, on se pose des questions, on peut avoir envie d’expérimenter, de s’opposer, de dire : « C’est moi qui sais. » 

À 15 ans, on a un ressenti et on existe ! Savoir prendre une décision est possible à condition d’avoir l’information nécessaire pour se positionner. Devenir acteur de son propre sujet éducatif est même la clé de réussite à tout projet d’orientation.


« Beaucoup de jeunes gens que je rencontre trouvent complexes les questions d’orientation, de trajectoire scolaire et universitaire. Ils ont le sentiment que devoir effectuer des choix irréversibles dès 15 ans est un exercice difficile »
« En conséquence, ils n’ont pas envie de choisir, deviennent tristes et passifs« 

Cet acte d’orientation  devient possible et positif que si le jeune comprend qu’il arrive à faire des choix de manière structurée grâce à une méthode qui est le fruit de sa verbalisation et de ses envies profondes et si du sens à été apporté à sa réflexion.

On évitera ainsi l’écueil du malaise , voire de la démotivation qui touche la plupart des jeunes dans cette phase de leur vie cruciale à leur projet professionnel.


« Derrière le théorique « Fais ce qu’il te plaît », ils se rendent bien compte que leurs géniteurs font une hiérarchie entre les filières, les options et les cursus. Cela pousse souvent les enfants à renoncer à leur rêve profond. »
« Ils sont nombreux. Sur le plan sociologique, il s’agit de voir si, dans son milieu, le jeune dispose des bonnes informations pour faire des choix pertinents : doit-il opter pour un parcours scientique, une prépa, une école d’art ? Les informations sur l’orientation ne sont jamais à hauteur d’adolescent, c’est regrettable. « 

Le rôle des parents dans cette étape est primordial et accompagner ne veut surtout pas dire Choisir.

Les parents doivent être là en support, comprendre également un monde qui bouge, qui bougera et qui est loin de la valeur perçue qu’ils ont construit mentalement.

S’orienter ne veut pas dire Éduquer. Il faut aux parents la possibilité d’agir avec les mêmes outils et le même niveau d’informations que leur progéniture.

C’est ainsi que nous agissons chez GoFutur et c’est ici que le Métierologue® a toute sa valeur ajoutée.


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